La solitude du dirigeant et de l’athlète

Comme un sportif de haut niveau, le chef d’entreprise est seul malgré son staff !

Athlète ou Dirigeant, les deux sont bien entourés !

Préparateur physique, diététicien, kiné, sans compter l’entraîneur entourent l’athlète ! Plus le niveau est élevé, plus le staff est important. Les compétences sont là, en quantité et en qualité. Toutes tournées vers un seul objectif, la victoire de l’athlète.

C’est ainsi que même dans un sport individuel, la réussite est celle d’un collectif même si seul l’athlète est visible.

Dans le monde de la PME, expert-comptable, avocat, banquier entourent le dirigeant, sans compter l’équipe de cadre.

Dans les deux cas, une fois sur la piste, ils sont seuls pour assurer le succès du travail collectif.

Et plus que jamais en cette période troublée, le dirigeant est seul puisqu’une fois qu’il a écouté tous les avis, c’est sur lui que pèse le poids de la décision.

Solitude face à la décision

"Rien n’est plus important et donc plus précieux que de savoir prendre des décisions" disait Napoléon.

Et les décisions importantes ne manquent pas en ce moment dans une entreprise :

=> Réduire la voilure au risque d’être en manque de compétences à la reprise ou maintenir les équipes au risque de creuser des pertes ?

=> Reporter les investissements en attendant davantage de visibilité ou garder le cap ?

=> Conforter ses bases ou profiter des opportunités de croissance externe que la crise va créer ?

Voilà quelques exemples, parmi tant d’autres, de dilemmes de dirigeants qui, après avoir écouté des avis souvent divergents devront trancher puisque in fine, c’est de leur argent dont il s’agit.

/!\ Ici, l’analogie que j’aime tant entre Athlète et Dirigeant va trouver une limite avec la qualité d’écoute. L’athlète écoute son entraîneur. Il a confiance en lui et sait qu’il est là pour le faire gagner. Le Champion a le dernier mot bien sûr mais rares sont les divergences même s’il existe des exemples de clash célèbres.

Pour nombre de dirigeants, les choses sont différentes.

  1. A cause du biais cognitif qui nous pousse à privilégier les conseils de ceux qui nous proposent d’aller dans la direction qui nous convient le mieux.
  2. Parce que rares sont les collaborateurs qui vont tenir tête à leur Boss ou le challenger vraiment sur une décision à prendre. 
  3. Plus la réussite passée est grande, plus ce dernier point est vrai. On ne conteste pas celui dont le bilan est bon !

/!\ C’est la 1ère raison de la solitude du Dirigeant.

Une piste : pour rompre avec la solitude du dirigeant, acceptez de vous faire challenger dans vos décisions. Exigez que la contestation soit argumentée et assortie de propositions. Enfin, n’hésitez pas à recourir à un tiers, moins impliqué au quotidien et plus libre dans ses propos.

Solitude face à l’échec

Tous les conseils ont été donnés, l’entraînement a été bien mené ou la préparation du projet bien conduite mais la compétition a donné son verdict et ce n’est pas celui escompté.

Champion ou Dirigeant, même combat !

La capacité à digérer l’échec et la capacité à rebondir après font la différence entre le simple compétiteur et le champion. On trouve là un autre élément où le monde du sport peut apporter à celui de l’entreprise.

L’analyse de l’échec ! Systématique dans le sport !

Encore un domaine où le digital permet aujourd’hui de pousser l’analyse avec des tonnes de data sur le temps de possession de la balle, le nombre de passes, de km parcourus, de vitesse, etc. 

Dans le monde de l’entreprise, il en va tout autrement. Rares sont les PME où l’analyse est systématique. 

Même dans celles qui sont certifiées, il n’est pas rare que ce travail soit en retard alors que c’est bien dans les décisions issues de ces analyses que se trouvent les performances futures.

Autre différence entre le sport et l’entreprise

Dans le 1er cas, l’entraîneur va aider l’athlète à regarder en face les endroits où il a fait une erreur. Il va l’aider à ne pas chercher d’excuses sur des éléments extérieurs et l’accompagner à prendre l’échec à sa juste valeur : sans minimiser mais sans dramatiser !

Dans la PME, tout occupé qu’il est à être l’entraîneur de ses collaborateurs, le dirigeant n’a pas d’assistance pour cette prise de hauteur.

Une piste : Imposez vous, et à vos équipes, d’investir systématiquement le temps nécessaire à débriefer les affaires, les projets pour capitaliser. Vous y trouverez plus de retour sur investissement que de courir après l’urgence opérationnelle du quotidien.


Comme un athlète, misez sur un staff à la hauteur :

Gérer le quotidien et dans le même temps, lever le nez du guidon pour optimiser sa performance.
Ne nous voilons pas la face, c’est un investissement temps et jus de cerveau.
Pourtant vous avez envie de vous attaquer à ces chantiers !
Peut-être le moment est-il venu de faire appel à un expert pour vous accompagner.

Le cocktail de la réussite ?

1. Votre expérience métier, la parfaite connaissance de votre entreprise et votre détermination.

2. Ajoutez une solide expérience acquise sur +20 ans aux côtés de PME à taille humaine, un zeste de méthodologie, un soupçon de conduite du changement.

L’alliance des deux peut assurément booster les performances de votre entreprise.

Est-ce qu’investir 30 min, c’est trop pour votre réussite ?

30 min, 1 café, 0 engagement

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Le management doit être exigeant !
Performances sportives ou performances économiques, le dirigeant doit être un athlète de haut niveau.