Entre des semaines de 50 à 55 heures en moyenne et le stress lié aux multliples challenges du management d'une entreprise, les dirigeants de PME sont mis à rude épreuve.

1 dirigeant sur 3 présente des signes inquiétants de burn out et plus de 3 sur 4 se déclarent en état de stress selon l’Observatoire Amarok et la fondation d’entreprise MMA.

Il ne pense qu’aux autres !

C’est une caractéristique que l’on rencontre souvent ! Il est soucieux de la formation de ses salariés mais se forme rarement lui-même, il est conscient que ses équipes ne peuvent pas être à fond tout le temps mais ne se l’applique pas à lui même.

Il pense à ses clients, ses partenaires et… s’il reste du temps, il va penser à lui !

C’est un peu comme si dans une équipe de Formule 1, on prenait soin de la voiture, des mécaniciens, des ingénieurs et qu’on néglige le pilote.

L’exemple de l’athlète :
Quelque soit le sport, il y a une corrélation directe entre le volume d’entraînement et la performance en compétition.
Et quand un athlète pousse les curseurs trop loin, quand il rogne sur le temps de récupération, il devient fatigué et moins performant.
Et s’il persiste à trop tirer sur la corde, il va se blesser, la fameuse fracture de fatigue par exemple.
Et là, on ne parle plus de performance mais de soins.

Pourquoi le dirigeant est « à fond » ?

3 raisons principales qu’il faut connaitre pour agir efficacement : 

La pression

Celle des clients qui veulent tout « pour hier », les collaborateurs pour lesquels on se doit d’être disponible et, surtout, celle que je me mets à moi-même !
Pour revenir à la métaphore sportive, la récupération fait partie intégrante de l’entraînement, c’est une discipline à part entière et elle fait l’objet de tous les soins : kiné, cryothérapie etc.
Le dirigeant n’est-il pas le champion de son entreprise ? 
Souvent dans ce domaine, une simple prise de conscience permet de « lâcher » un peu et de gagner en efficacité => Vos prises de décisions y gagneront !

Quelle image vais-je donner ?

La fameuse image de « l’homme d’action ». Sous prétexte d’exemplarité, il faut être dans l’action !

Regardons de nouveau sous le prisme du sport. 
Que demande-t-on au champion ? De ga​gner ! 
Que demande-t-on à un dirigeant ? De créer les conditions de la performance !

C’est l’histoire de la poule et de l’œuf ! Le dirigeant qui sait se ménager des espaces de récupération => Prise de hauteur, réflexion, analyse <= prendra de meilleures décisions et aura de meilleures performances.

Est-il en état de prendre de la hauteur parce qu’il est performant ou est-il performant parce qu’il prend de la hauteur ?

Une organisation inadaptée !

Une organisation qui ne donne pas la possibilité au dirigeant de faire son vrai job : Anticiper, organiser, décider.

C’est souvent le cas dans l’entreprise qui a grossi plus vite qu’elle ne s’est organisée. Mais arrive un moment où il faut structurer. 

Sinon, on se retrouve dans la situation d’un entraîneur qui le Dimanche venu, serait aussi Capitaine le temps du match, en étant en même temps Président du club et animateur du club de supporters.

Pas de fatalité

Le métier de dirigeant est certes peuplé de stress, de surcharges et autres deadlines mais il porte en lui tellement de sources de satisfaction que, associé au tempérament nécessaire à la fonction, le dirigeant continue contre vents et marées (bon, d’accord, la marée sur le Léman, le Bourget ou Annecy, on repassera) !

Mais il n’y a pas de fatalité, c’est avant tout une question d’organisation et de management.