Le talent n'est pas suffisant pour être un dirigeant performant

Qui s’agisse d’un athlète ou d’un(e) chef d’entreprise, le débat entre le talent et le travail a toujours existé. Florilège des qualités communes entre un sportif de haut niveau et un(e) dirigeant(e) performant(e).

L’histoire ne manque pas d’athlètes particulièrement talentueux, qui allait faire la fête la veille d’une compétition ce qui ne les empêchait pas de décrocher l’or le lendemain.

De la même manière, l’histoire regorge d’exemples de dirigeants avec un sens inné des affaires les ayant conduit au sommet sans véritables analyses.

A regarder de plus près, est-ce que ces fonctionnements sont encore possible aujourd’hui ?
Peut-on mener ses affaires uniquement en se fiant à son instinct ou à son talent ?
Tout dépend de la catégorie dans laquelle on veut jouer.

Pour gagner la course de son quartier le talent peut suffire. Mais plus on monte vers les sommets et moins il suffit.

Quelles sont les qualités nécessaires pour performer de nos jours ?

Savoir s’entourer

L’entraîneur, le préparateur physique, le kiné, le diététicien, j’en passe et des meilleurs pour l’athlète.

Pour le dirigeant, savoir s’entourer des meilleurs. Mais qu’est ce que ça signifie ?

1. Ne pas avoir peur de recruter meilleur que soi (si, si, ça existe )
2. Misez sur les complémentarités.

Complémentarités de compétences : Un(e) commercial(e) si vous êtes plutôt technique, un profil DAF si les finances ne sont pas votre point fort, etc.

Complémentarités de fonctionnement : Une personne plutôt analytique si vous fonctionnez à l’instinct, un profil prudent si vous êtes développeur(euse) né(e).

On a tendance à recruter des gens qui nous ressemblent et c’est une erreur !

Il faut être raccord sur les valeurs mais se ressembler sur le parcours, les expériences, compétences, c’est aller vers une forme de consanguinité intellectuelle.

3. Savoir utiliser des compétences externes.

Même si vous avez remarquablement réussi vos recrutement, le sang neuf d’une expertise fait souvent passer un cap.
L’entraîneur n’intègre pas toujours un(e) sophrologue dans l’équipe ou un(e) spécialiste du stretching en complément du kiné.

En revanche, à haut niveau, des interventions ponctuelles sont monnaies courantes pour éviter de tomber dans une routine d’autant plus dangereuse que le succès est là.

L’humilité

Le champion qui a accroché l’or autour de son cou sait qu’il a été le meilleur du jour.
Il sait aussi que s'il ne se remet pas en question immédiatement, ses performances passées ne présagent en rien de ses performances futures (clin d’œil boursier).

Il en va de même pour le chef d’entreprise au moment d’apposer sa signature sur un bilan au résultat d’exception.

Les résultats nourrissent la satisfaction et peuvent monter à la tête, faire gonfler l’égo, c’est humain.

Regardez autour de vous et nul doute que vous verrez des chefs d’entreprise à l’égo surdimensionné. Cela peut leur conférer un atout temporaire en ce sens qu’ils doutent moins et font avancer leurs affaires, entraînant leurs équipes avec eux (avec souvent de la casse).

En revanche, sur le long terme, l’humilité qui pousse à la remise en question permanente, à l’observation de la concurrence est un atout majeur. Les plus belles PME qu’il m’ait été donné de voir en plus de 20 ans étaient toutes dirigées par des dirigeant(e)s possédant cette qualité.

La rigueur

Le sens du détail, parfois poussé jusqu’à l’extrême, fait aussi partie des qualités indispensables. En son temps, Ayrton SENNA arrivant sur un circuit le parcourait en footing pour voir s’il y avait eu des changements dans le revêtement !

On dit parfois d’un vainqueur qu’il a eu de la chance ce jour là mais :

La chance, c’est l’addition des petits détails
Winston CHURCHILL

L’exigence

Alors que la mode est au management bienveillant, on en oublierait presque la notion d’exigence. Sous prétexte de ne pas froisser et de rester politiquement correct, le manager moderne va bientôt employer le champ lexical des diplomates de l’ONU !

Exiger n’est pas incompatible avec la bienveillance, c’est une question de formulation et d’attitude, d’exemplarité.

Il reste de nombreuses qualités à évoquer mais il faut bien choisir.

Il faut ensuite s’interroger : Est-il préférable de développer ses qualités ou de travailler ses points faibles ?

L’essentiel dans le talent du dirigeant, c’est la mise en œuvre :

Gérer le quotidien et dans le même temps, lever le nez du guidon pour optimiser sa performance.
Ne nous voilons pas la face, c’est un investissement temps et jus de cerveau.
Pourtant vous avez envie de vous attaquer à ces chantiers !
Peut-être le moment est-il venu de faire appel à un expert pour vous accompagner.

Le cocktail de la réussite ?

1. Votre expérience métier, la parfaite connaissance de votre entreprise et votre détermination.

2. Ajoutez une solide expérience acquise sur +20 ans aux côtés de PME à taille humaine, un zeste de méthodologie, un soupçon de conduite du changement.

L’alliance des deux peut assurément booster les performances de votre entreprise.

Est-ce qu’investir 30 min, c’est trop pour votre réussite ?

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