Déléguer, ce n’est pas perdre son autorité, c’est libérer les énergies.
Claude Onesta -entraîneur de l'équipe de France de Handball, 2 titres olympiques, 3 titres de champion du monde-
Les 3 freins à la délégation
1. Le temps que j'texplique, je l'aurai déjà fait !
C'est l'excuse N°1 dans le hit parade des excuses que j'entends depuis plus de 20 ans que j'accompagne des dirigeants de PME. Et pourtant…
Si on investit (oui, oui, le mot est choisi) du temps 1 fois, à expliquer et à poser les différentes tâches, à ajuster :
- Qui est responsable de quoi.
- Quelles limites (quand tu es autonome et quand tu me demandes).
- Qui fait quoi.
- Avec qui ou avec quel outil, etc.
👉🏻 La question de la délégation est (en partie) réglée.
👉🏻 Le dirigeant peut se concentrer sur l'animation de ses équipes au lieu de faire lui-même !
Le meilleur manager est celui qui sait trouver les talents pour faire les choses, et qui sait aussi réfréner son envie de s’en mêler pendant qu’ils les font.
Theodore Roosevelt
2. « Si c’est pas moi qui le fait, ça ne sera pas fait comme je veux » variante : « aussi bien que si c’est moi »
Je ne caricature pas tant que ça ! Il suffit de creuser un peu. Ce frein cache 3 problématiques :
👉🏻 Le recrutement
👉🏻 La formation
👉🏻 Les process
Par manque de méthode et/ou par souci d’économie, on ne vise pas assez haut dans le recrutement => Si on a été « petit bras », difficile de faire confiance.
L’opérationnel prime, on a pas le temps, on rogne sur la formation, le collaborateur n’acquiert pas toutes les compétences, on a du mal à déléguer… et on augmente le risque de turnover !
Pour que ce soit fait "comme je veux", encore faut-il avoir investi (et c’est rentable) le temps de définir :
- Tel sujet se traite de telle manière.
- Les points de vigilance sont X et Y.
- L’erreur classique, c’est de…
👉🏻 On évite de refaire les erreurs, 👉🏻 On capitalise le savoir-faire, 👉🏻 On gagne du temps
Et….c’est plus facile de déléguer 😉
3. "J’aime être dans l’opérationnel ! Je râle d’avoir le nez dans le guidon mais j’aime ça !"
C’est le syndrome de "l’homme d’action"
- Je veux montrer l’exemple (et c’est bien)
- C’est valorisant.
- Je reste dans ma zone de confort.
Oui, mais… Est-ce à ça que le dirigeant est le plus efficace et rentable ?
S’il est évident qu’il ne faut jamais perdre le contact avec le terrain, les clients, les équipes… déléguer c’est se donner les moyens de prendre de la hauteur pour :
👉🏻 Réfléchir, prévoir, anticiper, organiser…
👉🏻 Être disponible pour ses collaborateurs (autrement qu’entre 2 portes🌪️)
Bref, faire son vrai métier de Dirigeant !
4. "Je n’ai pas les bonnes personnes !" Variante, "je ne suis pas bien entouré"
3 questions :
- Qui les embauche ?
- Qui les forme ?
- Qui les manage ?
Le (la) Boss et / ou sa garde rapprochée. Et, trop souvent, l’opérationnel prime sur le management.
Challengez ces 4 affirmations en pensant à votre entreprise :
- J’ai une vraie méthode de recrutement
- L’intégration est un process bien rodé
- Je suis au clair avec : « Qui doit acquérir quelle compétence » et les formations sont planifiées
- Je suis au clair avec les fonctions et objectifs de chaque poste (et donc je peux déléguer)
Le plus dur avec la délégation, c’est la mise en œuvre !
Gérer le quotidien et dans le même temps, lever le nez du guidon. Faire évoluer et simplifier les responsabilités... Communiquer, expliquer !
Ne nous voilons pas la face, c’est un investissement temps et jus de cerveau. Pourtant vous avez envie de vous attaquer à ces chantiers !
On en parle ?
Le cocktail de la réussite ?
1. Votre expérience métier, la parfaite connaissance de votre entreprise et votre détermination.
2. Ajoutez une solide expérience acquise sur +20 ans aux côtés de PME à taille humaine, un zeste de méthodologie, un soupçon de conduite du changement.
L’alliance des deux peut assurément booster les performances de votre entreprise.
Est-ce qu’investir 30 min, c’est trop pour votre réussite ?
