Le management doit être exigeant !

Performances sportives ou performances économiques, le dirigeant doit être un athlète de haut niveau.

Souvent, quand on parle management, on pense à l’animation d’équipes.

Des querelles d’expert existent sur l’origine du mot, je fais partie de ceux qui privilégient l’origine latine « Manus agere » qui signifie « Conduire avec les mains »

A l’origine pour un cheval en cours de dressage ou un attelage, devenu : La conduite des affaires.

On comprend mieux que le management est une discipline large recouvrant différentes facettes, allant de la réflexion stratégique à la définition des objectifs en passant par le recrutement, la gestion, etc.

Athlète ou dirigeant, même combat !

Pour manager sa carrière, l’athlète va devoir être performant en alignant les saisons performantes puis, le moment venu, penser, anticiper sa reconversion.

On a déjà vu une contre-performance laisser des traces durables sur une carrière, voire la stopper net.

Il n’en va pas différemment pour le dirigeant qui doit aligner les performances, sanctionnées, non pas par des médailles mais par de beaux bilans et qui, lui aussi, devra, le moment venu, préparer et anticiper sa succession.

Comme l’athlète, une contre-performance peut « planter » un bilan et stopper une trajectoire prometteuse.

Tout commence par la vision

Pour le champion, avoir une vision de l’athlète qu’il veut être va conditionner sa carrière.

On ne s’entraîne pas et on ne s’entoure pas de la même manière suivant que l’on se rêve sur un podium olympique ou sur le championnat du quartier.

Pour le dirigeant, si les débuts sont parfois liés à un concours de circonstances, il faut rapidement prendre de la hauteur pour avoir cette vision.

Comment est-ce que je conçois mon métier ? Qu’est-ce qu’il doit apporter à mes clients ? Quels sont les comportements associés ?

Être au clair avec la vision, c’est le 1er pas pour pouvoir planifier, prioriser, définir de quel staff j’ai besoin et le niveau d’exigence qui doit être en vigueur dans l’équipe.

Continue avec l’Exigence avec un grand « E »

Certes, le mot n’est pas (plus) très à la mode ! Ce n’est pas vendeur et le mot fait peur !

Car assimilé à effort, difficulté !

Et beaucoup de choses sont faites dans nos sociétés modernes pour justement, éliminer l’effort !

Notre cerveau est conçu pour éviter tout ce qui peut faire peur, mal ou être dangereux.

Les marketeux le savent bien : Dans l’acte d’achat, on agit plus pour éviter une douleur que pour atteindre une motivation.

Comme l’entraîneur avec ses athlètes, le dirigeant doit être exigeant !

Ma conviction profonde est qu’il doit porter haut et fort cette notion, la rappeler sans cesse et l’incarner par l’exemple.

Exigence et bienveillance

Bien sûr, beaucoup de choses vont se jouer dans la manière dont va s’exprimer cette exigence.

Cash et direct façon Philippe LUCAS. Ça a le mérite d’être clair et l’exceptionnel palmarès comme la longévité prouvent que ça marche.

Où, plus en douceur à la manière d’un Claude ONESTA qui n’a rien à envier à son confrère en termes de performances et de longévité au-delà du fait que les comparaisons sont délicates.

Exigence et bienveillance ne sont pas antinomiques mais complémentaires

Adaptation

Adaptation à l’athlète pour l’entraîneur, aux circonstances de course, aux blessures… Aux clients, aux collaborateurs aux aléas de marché pour le dirigeant, encore une fois, même combat.

Et dans ce domaine, il y a 2 manières de procéder :

1.    La réaction, on verra bien, on traitera le moment venu, on réfléchit en marchant, qui peuvent donner, non pas de l’agilité mais de l’improvisation.

2.    La réflexion, qui consiste à s’assurer que tout ce qui était prévisible l’a été et a été organisé, pour n’avoir plu à gérer que les imprévus, les vrais.

Dans le sport de haut niveau, la réflexion stratégique a lieu en profondeur chaque année à travers l’analyse des succès et des échecs.

La planification, de l’entraînement, des épreuves.

Et dans ce domaine, le monde de la PME a encore des progrès à faire ! Combien de projets, d’affaires, ne sont pas analysés à postériori pour capitaliser sur l’expérience ?

Combien d’entreprises fonctionnent encore sur le seul instinct du dirigeant ?

En conclusion, au sortir d’une saison de crise, on peut reprendre la compétition à fond avec comme objectif de rattraper le temps perdu ou investir le temps d’une prise de hauteur pour une réflexion en profondeur et améliorer ses performances. Choisissez quelle compétition vous voulez gagner ! ;-)


L’essentiel dans la performance, c’est la mise en œuvre :

Gérer le quotidien et dans le même temps, lever le nez du guidon pour optimiser sa performance.
Ne nous voilons pas la face, c’est un investissement temps et jus de cerveau.
Pourtant vous avez envie de vous attaquer à ces chantiers !
Peut-être le moment est-il venu de faire appel à un expert pour vous accompagner.

Le cocktail de la réussite ?

1. Votre expérience métier, la parfaite connaissance de votre entreprise et votre détermination.

2. Ajoutez une solide expérience acquise sur +20 ans aux côtés de PME à taille humaine, un zeste de méthodologie, un soupçon de conduite du changement.

L’alliance des deux peut assurément booster les performances de votre entreprise.

Est-ce qu’investir 30 min, c’est trop pour votre réussite ?

30 min, 1 café, 0 engagement

Prenez ​​rendez-vous !

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Définissez vos objectifs comme un champion !
Savoir définir ses objectifs est un des fondamentaux du management et dans ce domaine, le sport de haut niveau a beaucoup de choses à nous apprendre.